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Naru, Prince des Voleurs

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Naru, Prince des Voleurs Empty Naru, Prince des Voleurs

Message  Invité Jeu 6 Oct - 13:43

Naru

Feat. Naru [BIOSPHIA]


Naru, Prince des Voleurs Naruo Naru, Prince des Voleurs Th_o0480085410617673954-1
    Nom : Naru
    Âge : 20 ans
    Sexe : Homme
    Race : Animorphe
    Pouvoir : Peut se transformer en chat noir
    Grade : Prince des Voleurs
    Orientation sexuelle : Hétéro

    Caractère :
    « Mort, Haine, Souffrance. »

    C'est ce qui régissait autrefois ma vie. Des choses que je n'ai pas oubliées et qui sont toujours en moi. Mais je les cache, je les dissimule au fin fond de moi afin de toujours aller de l'avant. Il m'arrive parfois d'être dans mon coin, à ressasser mes souvenirs, pour essayer de les balayer ensuite et de devenir un homme. J'ai parfois peur, peur de me retrouver seul comme avant, seul avec ma détresse. Mais je dois rester droit et je le sais. Alors même si parfois je suis faible, je resterai droit et je continuerai à marcher. Je ne dois pas m'arrêter, sinon je meurs et je retombe dans ma déchéance.

    « Passion, Amour, Douceur. »

    Un enfant. Je suis un enfant qui a besoin d'une main qui tient la sienne. Je suis seul dans le noir, et je n'ai pas de lumière. La bougie n'existe pas, pas plus que le feu qui l'allume et qui me réchauffe. Mais je continue de les chercher, allant vers les gens, riant avec eux et leur parlant. Et je dois avouer que j'aime ça. Mais... Je ne trouve pas encore ce qu'il me faudrait vraiment. Alors je continue de chercher la sortie, la lumière. J'en ai besoin, tout au fond de moi. Mais qui peut me les apporter ? Je ne sais pas du tout. Je n'ai encore trouvé personne qui sache me rendre ce que ma mère m'a donné, et que je gardais précieusement au fond de moi, comme je garde son souvenir, sa main caressant mes cheveux avant que je m'endorme, son baiser sur mon front quand elle venait me voir et quand elle repartait. Tout ceci me manque, et les larmes coulent de mes yeux quand j'y repense. J'ai envie de ressentir de nouveau tout cela, et je le recherche toujours.

    « Paradoxe. »

    Je suis anciennement un autiste. Enfant, je ne parlais pas, je ne regardais pas. C'est sans doute ce qui a désespéré ma mère... Depuis que je l'ai vue mourir, j'ai compris qu'il fallait que j'arrête, mais c'était très dur. J'ai mis du temps à me redresser, à tenir debout tout seul sur mes jambes. Aujourd'hui, j'en suis capable. Autrefois renfermé sur moi, aujourd'hui je vais vers les gens et je leur parle. Mon enfance me manque. C'est sans doute pour ça qu'on me qualifie de grand enfant... J'aime jouer, j'ai l'impression d'avoir manqué ça. Alors je fais le pitre, je tire la langue, je fais des blagues, je m'amuse. On m'a volé mon enfance, je veux la récupérer. Et j le ferai. Et... je me sens mieux. J'aime ça.

    Aime : Les chats, la douceur, tirer la langue, être avec plusieurs personnes
    Déteste : Les choses trop bien rangées, la pluie, les ascenseurs, être seul
    Style vestimentaire : Naru s'habille avec ce qu'il trouve, il n'a pas de style particulier à part une coupe en pétards...

    Histoire :
    « Et c’est ainsi que je souffre, seul, perdu dans cet immense château. »


    Ceci n'est qu'un banal trait de l'histoire de ma vie, une vie odieuse, écrite par le sang mélangé à l'encre noire, comme cette couleur des Ténèbres qui pourrit mon âme depuis toujours. Un poison qui m'a toujours suivi et qui ne saurait se départager de moi. Moi qui suis un mort avant d'être né, quelqu'un qui n'a ni vie, ni avenir, ni passé. Je suis né d'un ventre que je ne connais pas, car je ne m'en souviens pas, ma mémoire altérée, effacée par les déchets de l'humanité. Ces cris affreux qui envahissaient mon être jusqu'au plus profond de mes oreilles, de mes entrailles déchirées par la peur, la crainte, la haine. Un homme violent, destructeur de ce petit corps qu'était le mien, le fer rencontrant ma chair, la laissant marquée de ces coups dont je ne connaissais pas la raison. Et cette femme, à la fois si belle et disgracieuse, blottit dans son coin, l'eau salée de ses larmes se mêlant à son maquillage, venant marquer son visage de la tristesse qu'elle vivait. Non... Que nous vivions, sous le joug de ce tyran sans scrupule. Je ne disais rien, dans ma prison froide, ce lit où les rats venant mordre ma chair ensanglantée, cet air glacé qui entourait mon corps. La chaleur de ses bras ne me réconfortait pas, malgré les mots doux qu'elle murmurait au creux de mon oreille. Mais le silence restait. Il n'y avait rien, à part cette absence de mots, elle pleurant et murmurant, moi sans vie, telle une coquille vide. Je ne me suis jamais senti chez moi ici. Et pourtant, c'est ici que je suis né, que j'ai passé mon enfance... Si c'est ainsi que je peux la décrire. Est-ce vraiment une enfance, ou n'est-ce qu'un passage sans importance de ma vie, le début de ma déchéance, cette ligne tracée qui régit ma vie depuis son origine ? Je l'ai compris, mais je n'ai jamais réagi, malgré le fait que je savais que tout cela se passerait ainsi. Et pas autrement.

    « Prends-moi dans tes bras, si tu ne me crains pas. »

    Je suis parti. Ou plutôt, nous sommes partis. Je n'ai pas trop compris ce qu'il s'est passé. Tout ce que j'ai vu, c'est cet homme, étendu sur le sol, ventre à terre, les yeux grands ouverts, un couteau planté dans le dos, le sang ruisselant, tâchant vêtements et sol. J'étais dans les bras de cette femme, dont je ne voyais plus que les cheveux longs flottant au vent, courant je ne savais où. Et ce fut dans ce petit endroit, un logis où les termites se plaisaient, les rats venant nous tenir compagnie de temps en temps, que nous avons vécu ensemble. Elle ne me quittait pas, me parlant toujours. Je l'entendais pleurer dans le lit, la nuit, alors qu'elle croyait que je dormais. Pourquoi ? Je ne savais pas au début, mais je compris bien vite. Mon mutisme. Je ne parlais jamais. Je ne répondais jamais. Malgré tous ses appels, tous plus désespérés les uns que les autres, je gardais le silence, écrivant sur le sol, avec les morceaux de craie que je trouvais. L'école ? Je n'ai jamais appris ce que c'était. J'entendais ce mot, mais je ne comprenais pas ce qu'il signifiait. Je ne voyais que les animaux des égouts, et cette femme qui ne cessait jamais, qui n'abandonnait jamais. Et moi... Moi qui me taisais. Moi qui dessinais. Je ne savais faire que ça. Je ne parlais pas. Je ne disais rien. Mon âme n'était faite que de mutisme, d'un silence âcre qui n'avait pour compagne que le désespoir de mon coeur.

    « La mort appelle. N'aie pas peur et accueille ta vieille amie. »

    J'avais tout vu. Tout était là, devant mes yeux. Les sentiments se troublant en mon âme, alors que moi impuissant, ne pouvait que voir, regarder, observer. Elle était là, tremblante de peur, reculant lentement, pour qu'il ne s'approche pas. Mais lui, il ricanait, brandissant son couteau vers son visage, lui balançant mille mots funestes. Et elle tomba. Un cri. Strident. Un non. Puis un nom. Le mien. Et puis... le vide. Le néant total. Il n'y avait plus rien. Mon regard se plongea vers le bas, et je ne voyais que cette poupée de chiffon teintant l'eau d'un rouge écarlate. La Mort, ma vieille compagne, avait encore posé sa Faux céleste sur mon chemin, me prenant celle qui m'avait abrité en son sein. Et là. Plus rien. Etait-ce mon tour ? M'avait-elle appelée ? Pourtant, je n'avais pas entendu les cloches funestes du trépas.

    « Suis-je fou ? »

    Non. J'étais toujours en vie, chaud, humide, remuant. Mais dans un endroit que je ne connaissais pas. Qu'est-ce que cette odeur chimique qui emplissait mes narines. Pourquoi étais-je allongé ici ? Des gens, vêtus de blanc, s'affairaient autour de moi, qui restait aussi immobile que le cadavre que j'aurais du être. On me parlait, on essayait de me faire réagir. On me brusquait... Mon crayon que je manipulais finit dans l'oeil de cet homme qui m'avait tiré le bras, l'éborgnant, moi criant comme un hystérique. Je m'agitais dans tous les sens, sans m'arrêter de crier, et je me mis à courir, mes pieds martelant le sol glacé. On m'enferma. Et un jour, on m'emmena ailleurs. Je ne savais pas où j'allais. J'étais dans mon coin, et c'était tout. Et c'est un nouveau monde qui s'ouvrait à moi.

    « Rien n'est vrai, tout est permis. »


    Ce monde est étrange, c'est la toute première chose qui m'a traversé l'esprit. J'entendais ce qu'on disait, j'ai grandi ici. Je ne comprenais rien. Et je n'ai jamais cherché à savoir. J'étais seul, de mon côté. Je vivais en silence, mes oreilles ouvertes au moindre son, mes yeux ouverts à chaque mouvement. J'ai grandi. Mon âme en peine voyage dans ce monde, sans jamais le quitter. Je fais ma vie ici. Et ce monde est ma prison. Mon corps n'est qu'une coquille vide, mais qui s'en soucie ? Pas moi. Mais en fait si. Au fil du temps, j'ai compris ce qu'il me manquait. Et ce que j'avais repoussé. Alors maintenant, je le cherche. Maintenant, je me force. J'ai mis du temps avant d'y arriver, et je suis devenu ouvert aux autres. Je vais de plus en plus vers eux. Chaque jour, mon visage s'illumine de plus en plus, et la compagnie des gens m'offre une certaine chaleur que je me suis mis à aimer. Et à chérir. Je suis devenu quelqu'un aujourd'hui. J'ai découvert quelque chose en moi, un don, un pouvoir. Je suis capable de devenir un chat noir. Ceci m'a ouvert de nombreuses portes. Aussi agile et furtif que cet animal, je me suis fait un nom. Je n'ai rien, alors je prends. Je suis devenu un "criminel recherché", un homme connu sous le nom de Prince des Voleurs. Ils me suivent. Ils m'écoutent. Je les guide. Et je fais ma vie.

    Je regrette de ne pas avoir attrapé la main que m'a tendue ma mère autrefois... Je le regrette amèrement et je souhaite que de là où elle est, elle voit son fils devenir un homme, s'ouvrir aux autres, rire avec eux, aller vers eux. Je le fais de plus en plus, et je sens que je me libère. Je suis un grand enfant, on me qualifie comme ça. Et franchement, ça me plait bien. J'ai changé. Alors maman, sois fière de moi. Je ne vous oublierai jamais, toi et tout l'amour que tu m'as donné.

    Je suis maintenant âgé de 20 ans aujourd'hui. Je m'appelle Naru. Je suis un ancien autiste. Je m'ouvre aux autres, je vais les voir, rie et parle avec eux. Et je regarde maintenant le ciel en souriant.

    « Sois fière de moi. »




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Naru, Prince des Voleurs Empty Re: Naru, Prince des Voleurs

Message  Invité Jeu 6 Oct - 17:16

Tiens un nouveau ! Tu es validé, jeune animorphe
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