De princesse à simple humaine - Naru

Aujourd'hui, repos ! Naru n'avait pas envie de travailler, mais plutôt se de sa la couler douce. Mais un des éclaireurs lui annonça que quelqu'un venait de pénétrer dans le territoire, alors il décida d'aller voir de quoi il en retournait. Il sortit de chez lui et monta à cheval, afin de galoper, suivant l'éclaireur. Ils laissèrent les chevaux à l'orée de la foret, et continuèrent à pied. Il y avait du mouvement, une ombre qui bougeait et faisait bouger les coquelicots. Dans la nuit, c'était difficile de distinguer. Naru fit signe alors de faire silence, et se transforma en chat. Il courut alors vers cette personne, se cachant. Et lorsqu'il fut tout près, il put alors voir, grace à ses yeux de chat. Une femme ? Et elle avait une valise... Elle était en voyage ? Bizarre de passer par là... D'habitude, les gens évitaient de passer par Cyn, et se rendaient à Newydd directement. Naru s'approcha alors, toujours sous sa forme de chat noir. Il s'assit, à à peine deux mètres d'elle, et miaula pour attirer son attention.

Masako fut stoppée dans sa danse des champs par un miaulement. Elle sursauta de surprise et chercha des yeux le petit chat en question, qu'elle finit malgré tout par trouver.
Elle sourit et l'observa pendant un long moment avant d'oser s'approcher. Elle ne voyait pas de collier à son cou, alors il s'agissait sans doute d'un chat sauvage. Elle devait donc rester prudente.
Elle s'approcha doucement de lui.

-Que vous êtes beau monsieur le chat! Tout autre être serait jaloux de vous, comme l'est la lune du soleil !

Elle l'avait remarqué, mais lui avait-il fait peur ? Elle avait sursauté. Il la regarda s'approcher, elle semblait se méfier. Et Naru se demandait bien pourquoi. Pourtant, il la laissa faire, sa queue se balançant lentement sur le sol, ou bien se tortillant. Ses yeux perçant la nuit la fixaient, la regardant droit dans les yeux. Il finit par se lever et s'approcha d'elle, doucement. Finalement, il fit à portée, et se frotta contre sa jambe en ronronnant. Tout humain qu'il était, il adorait les caresses sous sa forme animale. Il finit par se rasseoir à nouveau, dos à cette jeune femme. Il tourna sa tête vers elle, miaulant, réclamant ainsi des caresses. Et si possible sur la tête, il adorait ça.

Le chat ne semblait pas avoir peur d'elle puisqu'il venait se frotter à ses jambes. Masako fit un sourire au petit félin, qui se trouvait être très câlin.

- Puisqu'il en est ainsi, je répondrai à vos attentes.

Elle se baissa et le caressa sur le dos, remontant vers sa tête, s'attardant sur l'arrière de ses petites oreilles.

- Si la richesse animale se comptait par la douceur du pelage, vous seriez le plus riche mon bon ami !

Ah ! Elle le caressait ! Génial ! Il ronronnait, fermant les yeux, alors qu'elle caressait son petit corps de félin au poil noir. Il resta un bon moment comme ça, à profiter simplement, avant de secouer sa tête un bon coup. Puis, il se tourna vers elle et s'assit face à elle, de façon à la regarder. Naru poussa un autre miaulement, toujours en la regardant. Il se demandait ce qu'elle était venue faire par ici, surtout avec cette valise. Peut-être une jeune fille en fugue de chez ses parents ? C'était plus plausible qu'une explication de femme violentée par son mari... A moins que des traces d'hématomes ne soient cachées par ses vêtements.

Masako plaqua sa longue et fine robe contre son corps, avec délicatesse, les coquelicots ayant essayé de se l'approprier.
Rien dans son attitude ne pouvait trahir sa douceur et sa finesse. Elle ne connaissait que cela, l'étiquette ! Mais maintenant qu'elle avait fui sa vie royale, elle devait apprendre à vivre comme simple roturière, ce qui ne s'annonçait pas si facile que ça.

- Vous avait reçu assez d'attention mon cher ? Soit ! Je ne puis qu'accepter.

Sa voix clair ne s'élevait pas haut dans le silence nocturne, mais elle pouvait se faire entendre par les personnes (ou animaux) près d'elle.

- Ne connaîtriez vous pas une auberge près d'ici, où je puis me reposer cette nuit ? La route a été forte éprouvante.

Elle observait le chat en lui souriant. Elle doutait qu'un animal puisse la guider ou même la comprendre. Mais ça lui faisait du bien de parler avec d'autres êtres, que ceux du palais.

Elle parlait drôlement bien... Elle semblait pas d'ici, ca c'était plus que sûr même. Il la regarda intensément, alors qu'elle parlait. Une auberge... La plus proche était celle de son village... Mais ce qui était sur, c'était qu'il y avait une petite trotte. Il se mit debout, dos à elle. Restant un instant immobile, il la regarda, agitant la queue un peu. Puis, il avança, lentement, vérifiant de temps en temps qu'elle le suivait. Au bout d'une bonne heure de marche, afin de ne pas la perdre, ils arrivèrent au village où vivait Naru et ses compagnons. Un endroit très rustique, très sauvage, mais qui avait son petit confort. Le chat s'assit devant une espèce de grande cabane, la regardant. Quand il vit qu'elle l'avait vue, il passa par la fenêtre, entrant à l'intérieur. Là, Naru se mit à courir, grimpant sur le comptoir. Tout le monde ici connaissait sa forme de chat, alors tout le monde savait que c'était lui. Il attendait patiemment que la jeune femme rentre.

Le chat s'en alla et s'arrêta pour la regarder. Elle comprit alors qu'il voulait qu'elle le suive. Masako le regarda, pensive.

- Est-ce un signe ? Se demanda-t-elle.

Ce petit chat était-il là pour la guider dans sa nouvelle vie ? Elle n'en savait trop rien, mais se dont elle était sûre, c'est qu'elle croyait au destin. C'est pourquoi elle empoigna sa valise et le suivi. La marche fut longue et un peu éprouvante, mais l'excitation de l'inconnu était tout à fait grisante.
A la vue de l'habitat, Masako était un peu dubitative, mais quand elle le vit entrer, elle ne se posa pas plus de question et en fit de même, poussant la porte doucement, un peu effrayée tout de même. Il y avait du monde à l'intérieur, vêtus d'une manière totalement différente que la princesse. Elle s'avança jusqu'au comptoir et demanda au chat, tout en sachant qu'elle n'aurait aucune réponse de sa part.

- Êtes-vous sûr que c'est ici que je dois venir, mon cher ?

Un signe ? Non pas vraiment, juste une sorte de hasard. Naru ne voyait que ça lui, plus le fait que se éclaireurs faisaient du bon boulot, mais comptaient un peu trop sur lui.
Elle entra enfin dans l'auberge, alors que Naru léchait sa patte, patientant sagement. Il l'observa, et vit qu'elle n'était pas très à l'aise. Mais qu'elle ne s'inquiète pas, personne ne lui fera de mal... Sauf si c'est une dangereuse criminelle ou quelque chose du genre... Mais elle avait l'air complètement perdue et vu sa façon de parler, de se tenir, elle ne pouvait pas être quelqu'un dont la compagnie n'est pas fréquentable. Il la regarda quand elle lui parla, et miaula en guise de réponse. Il n'y avait pas de quoi s'étonner, les chats miaulent parfois quand on les regarde et quand on leur parle, qu'ils comprennent ou pas ce qu'on dit. Il s'approcha d'elle et s'allongea à côté, frottant sa tête contre son bras.
Le barman arriva.

- Vous désirez quelque chose ?

Masako écarquilla les yeux, ne sachant point ce qu'elle désirait.

- Euhhh.... Fit-elle doucement, gênée par le vide qui se présentait dans son esprit.

La princesse roula des yeux sur les bouteilles présentent sur les étagères derrière le barman, ne connaissant aucune d'elles.

- Je prendrai le meilleur de votre breuvage non alcoolisé. Dit-elle en souriant timidement.

Elle était encore mineure, alors elle ne buvait pas encore de l'alcool.

- Avez-vous encore une chambre disponible dans votre humble auberge ?

Le barman était étonné de la façon dont cette fille parlait. Mais Naru l'avait faite venir ici, alors il devait avoir une bonne raison. Il fouilla dans son bar, et sortit un jus de plusieurs fruits. Désaltérant, sucré, et délicieux. Ca devrait lui convenir.

- Voilà ma p'tite dame.

Pour les chambres, il regarda sur le tableau où il y avait les clés, comme dans les hôtels. Et il y en avait juste deux. Il en prit une alors, n'importe laquelle, elles étaient exactement pareilles.

- Et une chambre pour la demoiselle. Vous prendrez le petit-déj' le lendemain ? Ca coûte 11 pièces d'argent supplémentaires. Là, vous en êtes à 26, pour la chambre et le verre.

Masako ouvrait des yeux étonnaient à la façon dont s'exprimait le barman. Elle n'avait jamais entendu quelqu'un parler des cette façon.

- Soit !

Elle ouvrit son petit sac et sortit un darn en or, qui équivalait à 50 darn d'argent.

- S'il s'agit de 37 darn d'argent, cela devrait suffire. Dit-elle en posant sur le comptoir le darn en or.

Elle regarda le chat et lui donna une caresse.

- Pourriez vous également donner quelque chose pour sustenter mon ami ici présent. Demanda t-elle en montrant le chat du regard en souriant.

Le barman hallucina en voyant la pièce en or sur son comptoir. C'était rare ça ! Il la prit et mordit dedans, n'en croyant pas ses yeux. Mais il était encore plus surpris en constatant que c'était une vraie. Il prit alors la monnaie et lui donna les darns en plus.

- Voilà pour vous. Vous avez une préférence pour le p'tit déj ? Y'a le menu là-bas si vous voulez, le prix est le même pour chaque menu.

Naru ronronnait sous les caresses, fermant les yeux. Le barman le regarda, haussant un sourcil. Naru rouvrit les yeux, quant à lui, et fixa l'homme.

- Vous inquiétez pas pour lui, il est d'ici. Il a tout ce qu'il lui faut. Mais bon, une écuelle de lait, ça ira ? J'ai pas de souris mon gros. Ha ha !

Naru feula, et le barman se sentit un peu bête. Il lui donna quand même une écuelle de lait frais.

- T'es servi, majesté.

Masako secoua délicatement une main en signe de refus, laissant la monnaie sur le comptoir. Elle alla regarder les menus, grimaçant légèrement parce qu'elle n'avait jamais mangé de telles choses.

- Je prendrais celui qui contient des fruits. Dit-elle avec un doux sourire, venant se rasseoir avec grâce sur sa chaise au comptoir.

Elle prit son verre et bu une légère gorgée. Il n'y avait pas d'étiquette à tenir à la lettre ici, mais l'habitude était là et elle serait dur à faire partir. Elle jeta un coup d'oeil au petit chat qui buvait son lait.

- A t-il un nom ce majestueux animal ?

- C'est noté !

Il prit un carnet et marqua un petit-déjeuner aux fruits, et détacha la feuille, qu'il accrocha à son comptoir, sous une enseigne "petits-déj". C'était là toutes les commandes faites pour les petits-déjeuners à avoir. Il retourna laver ses verres, puis jeta un oeil au chat noir qui lapait tranquillement son lait, les yeux fermés.

- On nous avait encore jamais posé la question tiens... Appelez-le comme vous voulez, nous, on l'appelle de plusieurs manières alors bon. Tout le monde a un nom différent pour lui. Mais son surnom le plus répandu, c'est "le prince". Ce sont les femmes du village qui l'appellent comme ça.

Il rangea ses verres, et essuya le comptoir, avant de servir avec de l'alcool, un autre client.

- Il a l'air de bien vous aimer pour vous avoir faite venir par ici. Sans doute parce que vous êtes une femme.

Masako fut étonnée d'entendre qu'il n'avait pas de nom et qu'elle pouvait l'appeler comme elle voulait. ce petit chat avait les faveurs des femmes et se faisait appeler "le prince" par elles. ça tombait bien, Masako étant elle même une princesse. Elle pensa donc que c'était assez amusant, que le destin était farceur. Elle souriait, amusée par cette coïncidence. Mais pour ce chat il ne s'agissait que d'un surnom, alors que pour Masako, c'était un rang social qu'elle possédait réellement, mais qu'elle avait fui.

- Soit, un prince, que peux t-on rêver de mieux ?!

Excepté l'amour. Masako n'avait jamais connu l'amour, alors elle avait une grande fascination pour. Elle rêvait de rencontrer un jour un homme qui lui ferait chavirer son cœur. Il ne serait pas un noble, mais il serait le prince de son cœur.

- Une montagne d'or.

Les gens d'ici étaient pour la plupart des brigands, alors, eux, ils rêvaient plutôt d'or, d'argent, de bijoux, etc. Il n'y avait rien de royal, à part leurs intentions peut-être, qui étaient dues à un code d'honneur. Mais bon, ce n'était pas important. Naru redressa la tête, se léchant les babines, avant de s'étirer. Il descendit du comptoir, sautant sur les cuisses de la jeune femme, et s'assit sur elle. Il se demandait bien pourquoi elle se trainait une valise, mais ce qui était sur, c'était qu'il n'allait pas pouvoir lui demander, du moins, pas sous cette forme. Il se mit à bailler, se frotta contre elle, pour une dernière caresse, puis partit.

Une fois dehors, il reprit forme humaine, à l'abri du regard de cette jeune femme, et alla chez lui. Il s'habilla, étant nu après chaque animorphose, prenant un pantalon de toile grisatre, des bottes sombres, et un haut semblable à une armure de cuir, avec une ceinture faite de tissu rouge. Il prit ses armes, des dagues, qu'il accrocha à sa ceinture, avant d'aller de nouveau à l'auberge. Là, il s'approcha de la demoiselle, et alla s'incliner devant elle.

- Bonjour mademoiselle. Que nous vaut le plaisir de votre venue ?

Masako rit mais de manière gênée. La réponse de l'aubergiste avait de quoi la dérouter un peu, car pour elle, l'argent avait toujours coulé à flot, et donc elle n'y apportait pas grande importance. Mais ce n'était pas vraiment le cas de tout le monde. Le chat vint sur elle et réclama des caresses, qu'elle lui donna, mais il partit. Elle le regarda s'en aller, un peu déçue.

- Au revoir mon prince ! Dit-elle en souriant doucement.

Elle se demandait si elle le reverrait un jour. Puis, un homme fit irruption dans l'auberge, et Masako ne pouvait que le remarquer, vu qu'il vint l'aborder. légèrement apeurée par son accoutrement étrange, elle ne le regardait pas dans les yeux. Mais il fallait bien qu'elle le fasse pour lui répondre. Alors elle s'exécuta et le regarda finalement dans les yeux.

- Bonsoir, gentilhomme. Vous êtes bien audacieux et indiscret pour aborder de la sorte une demoiselle, et qui plus est, une inconnue. Il m'est alors futile de répondre à votre demande.

Naru eut un petit sourire. Il était plus impressionnant quand il était un humain que quand il était un chat... mais il avait vu la peur dans ses yeux, et il se demandait bien pourquoi. Mais la réponse n'était sans doute pas loin, et devait se situer à sa ceinture. Ses dagues. Il s'installa à côté et commanda une boisson fraîche au barman, genre une limonade. Pas besoin d'alcool pour ce soir.

- Je suis quelqu'un d'assez direct. Veuillez me pardonner si je vous ai fais offense, ce n'était pas du tout mon intention.

Son verre arriva et le leva vers elle, comme s'il trinquait à sa santé. Il but ensuite plusieurs gorgées, avant de reposer son verre, gardant son regard vers elle.

- Puis-je vous offrir quelque chose ?

Elle l'avait remarqué sa façon directe de dire les choses, mais au moins il s'excusa. Masako finit son verre et il lui en proposa un autre.

- Vos excuses sont acceptées. Quant à votre offre, je me vois dans l'obligation de la décliner. Nous n'avons rien à fêter pour mériter de boire ensemble, étant donné l'inexistence de nos liens relationnels. Lui dit-elle avec fermeté et sans aucun dédain.

Masako était douce dans sa façon de s'exprimer, sans aucune agressivité, toujours en restant polie. Elle ne le connaissait pas, alors il était inconcevable selon elle qu'ils agissent comme des amis le feraient.

Wouah... Elle était dure en affaires la petite. Ca serait surement compliqué de l'approcher, ne serait-ce qu'un minimum. Alors il devra la jouer finement, mais ce qui était sur, c'était que c'était beaucoup plus facile quand il était un chat que quand il était humain.

- Vous savez ce que vous voulez, c'est une bonne qualité je trouve. Je m'excuse si je vous ai paru importun, mais je suis le maître de cet endroit, alors j'ai pensé qu'il était de mon devoir de me renseigner et de satisfaire vos désirs. Les visites sont rares par ici...

Masako écarquilla les yeux en apprenant la nouvelle, cherchant une affirmation dans les yeux du barman pour s'assurer qu'il disait vrai. Et apparemment oui.

- Merci de me complimenter ainsi bien que je ne pense pas que vous soyez en position de le faire. Cependant je vous remercie pour votre accueil dans votre humble auberge.

Elle sourit brièvement, étant gênée de lui tenir le regard.

- Quelle en est la raison, pour cette rareté des visites ?

Naru s'inclina légèrement, pour la remercier lui aussi. Il se redressa, finissant son verre, alors que cette fille lui posait une question. Il reposa son verre, tournant ensuite les yeux vers elle.

- C'est un endroit reculé, bâti près des ruines de l'ancienne cité. Peu de gens y vont, par peur ou par envie de ne pas regarder le passé.

La plupart vivaient dans Newydd maintenant. Il n'y avait ici que des brigands, ou des aventuriers. Mais bon, inutile de le préciser, elle risquerait de partir en courant... et de rencontrer de nombreux problèmes.

- Ah. Pardonnez mon impolitesse, je ne me suis pas présenté. Je m'appelle Naru. Puis-je vous demander votre nom ?

Masako fit mine de regarder par la fenêtre, espérant voir ce qu'il racontait à propos des ruines, mais elle ne pouvait rien voir d'où elle était. Puis la peur lui vint à l'estomac quand le moment des présentations arriva, ne sachant pas comment se présenter.
Elle ne voulait et ne devait pas indiquer son véritable nom, car il saurait qui elle était. Alors elle se contenta de dire uniquement son prénom.

- Enchantée Naru-san. Je me prénomme Masako.... Rien que Masako pensa t-elle.

Cette idée de n'être que Masako la fit sourire. C'était plaisant de ne pas être "Son Altesse impériale la Princesse héritière Masako".

- Où vivent-ils alors ces gens qui refusent de regarder leur passé ? Que s'est-il passé ?